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1945. Un bombardier allemand, pris dans le blizzard en survolant l'Islande, s'écrase sur le Vatnajökull, le plus grand glacier d'Europe. Parmi les survivants, étrangement, des officiers allemands et américains. L'allemand le plus gradé affirme que leur meilleure chance de survie est de marcher vers la ferme la plus proche. Une mallette menottée au poignet, il disparaît dans l'immensité blanche.
Dans les années qui suivent les Américains lancent en vain des expéditions pour faire disparaitre cette opération militaire mystérieuse et encombrante.
1999. Le glacier fond et les satellites repèrent une carcasse d'avion, les forces spéciales de l'armée américaine envahissent immédiatement le Vatnajökull et tentent en secret de dégager l'avion. Deux jeunes randonneurs surprennent ces manoeuvres et sont rapidement réduits au silence. Avant d'être capturé l'un d'eux contacte sa soeur Kristin, une jeune avocate sans histoires. Celle-ci se lance sur les traces de son frère dans une course poursuite au coeur d'une nature glaçante.
Les évènements se précipitent. Les hypothèses historiques déconcertantes, parfois dérangeantes, et la séduction inoubliable qu'exerce cette héroïne à la fois tenace et perspicace, font de ce texte un formidable roman à suspense.
En 1996, Arnaldur Indriðason obtient un diplôme en histoire à l’université d'Islande. Journaliste au Morgunblaðið en 1981-1982, il devient scénariste indépendant. De 1986 à 2001, il travaille comme critique de films pour le Morgunblaðið. Aujourd'hui, il est l'auteur de seize romans policiers dont treize ont été traduits en français — et dont plusieurs sont des best-sellers. Il vit à Reykjavik avec sa femme et ses trois enfants. Il est le fils de l'écrivain Indriði G. Þorsteinsson(en). Les deux auteurs ayant fortement influencé Arnaldur Indriðason sont Maj Sjöwall et Per Wahlöö, deux écrivains suédois qui ont imaginé, dans les années 1960, les aventures de l'inspecteur Martin Beck[3].
Arnaldur Indriðason publie son premier livre, Synir duftsins (littéralement « Fils de poussière ») en 1997. Cette publication marque pour certains, comme Harlan Coben, le départ d'une nouvelle vague islandaise de fiction criminelle. Aux côtés d'Árni Þórarinsson, également auteur islandais de polars, Arnaldur déclare qu'« il n'existe pas de tradition de polar en Islande. [à cet état de fait, il y a deux raisons.] L'une tient en ce que les gens, y compris les écrivains, considéraient les histoires policières comme des mauvais romans […]. La deuxième raison, c'est que beaucoup d'Islandais ont longtemps cru en une sorte d'innocence de leur société. Très peu de choses répréhensibles se produisaient, et le peu de faits divers ne pouvaient pas donner lieu à des histoires policières. Ce qui explique qu'à [leurs] débuts, Arni Thorarinsson ou [Arnaldur ont] eu du mal à [s']imposer [dans les milieux littéraires islandais]. »[3]
Il fut nommé à maintes reprises écrivain le plus populaire d'Islande[réf. souhaitée]. En 2004, ses livres ont fait partie des dix livres les plus empruntés à la bibliothèque municipale de Reykjavik[réf. souhaitée]. Les livres d'Arnaldur ont été publiés dans vingt-six pays et traduits en allemand, danois, anglais, français, italien, tchèque, suédois, norvégien, néerlandais, catalan, finnois, espagnol et portugais. Arnaldur a reçu le prix Clé de verre, un prix de littérature policière scandinave, en 2002 et 2003. Il a également gagné le Gold Dagger Award, prix littéraire britannique, en 2005 pour La Femme en vert. Le romancier policier américain Harlan Coben encense Indriðason ainsi : « La meilleure nouvelle série que j'ai lue cette année provient d'Islande. Arnaldur Indriðason est déjà un phénomène littéraire international — il est aisé de voir pourquoi : ses romans sont prenants, authentiques, obsédants et lyriques. J'ai hâte de lire ses prochaines publications [4] »
Les principaux romans d'Arnaldur Indriðason mettent en scène la même équipe d'enquêteurs, dont l'abrupt Erlendur torturé par la disparition de son frère alors qu'il n'était qu'un enfant et tourmenté par sa fille toxicomane. Ce sont ces souffrances et les conditions qui les ont engendrées qui intéressent particulièrement Arnaldur car « le bonheur se suffit à lui-même, il n'y a rien à en dire »[3]. Ses romans sont régulièrement des prétextes à un voyage dans le passé, tel L'Homme du lac(en), où l'enquêteur Erlendur trouve un squelette vieux de quarante ans faisant appel au passé communiste d'une partie des Islandais durant la guerre froide. Arnaldur déclare à ce propos :
« Je m'intéresse aussi aux squelettes qui collent aux basques des vivants. Ce qui m'intéresse le plus, ce sont les squelettes vivants, pourrait-on dire. Mes romans traitent de disparitions, mais ils ne traitent pas principalement de la personne qui a disparu, plus de ceux qui restent après la disparition, dans un état d'abandon. Je m'intéresse à ceux qui sont confrontés à la perte. Ce sont ces gens-là que j'appelle les squelettes vivants : ils sont figés dans le temps. […] J'aime beaucoup remonter le temps, et envoyer mes personnages sur les traces du passé. J'aime exhumer des événements oubliés. Le temps en tant que concept est quelque chose qui m'intéresse énormément - la manière dont le temps passe, mais aussi son influence, les conséquences de son passage sur nos vies. J'aime déceler les liens entre une époque et une autre. Évidemment, la thématique du temps est une partie très importante des histoires que je raconte, que ce soit son pouvoir destructeur ou son pouvoir de guérison qu'il peut avoir. Même si dans La Femme en vert, Erlendur déclare que le temps ne guérit aucune blessure. »[3] Dans L'Homme du lac, l'écrivain s'appuie sur une donnée géologique réelle : le lac de Kleifarvatn à vingt-cinq kilomètres au sud de Reykjavik, se vide périodiquement. C'est ainsi que, dans le livre, une hydrologue découvre un squelette sur le fond sablonneux.
Note : l'ordre chronologique des intrigues romanesques diffère de l'ordre de publication des romans en Islande, le troisième tome ayant été publié en premier en 2013.
Ouvrage broche au format 14,5x22, 402 p. Jaquette. Tres bon etat. Rivages. 2002. Roman traduit de l' anglais par Suzanne V. Mayoux.Envoi immediat et soigne.
Choisir son chien devrait être presque aussi difficile que choisir son partenaire. On doit pouvoir cohabiter - pour de nombreuses années - et avoir des intérêts communs. On n'adopte pas un Saint-Bernard si on vit dans un studio, on n'héberge pas un labrador si on déteste l'activité physique ! Votre chien risque-t-il de déranger vos voisins? Devra-t-il rester seul durant la journée?L'objectif de ce guide est d'aider le lecteur à trouver le chien qui conviendra le mieux à sa personnalité et à son style de vie, grâce à 130 fiches [...] descriptives et illustrées où chaque race est répertoriée selon des caractéristiques telles qu'un haut degré de sociabilité, un entretien exigeant ou une nature athlétique. En effet, au-delà des critères habituels, Choisir votre chien démontre qu'un chien se choisit également en fonction de son caractère. Ce guide d'un nouveau genre donne toutes les indications sur les 'comptabilités' possibles entre un chien et son maître et propose un questionnaire détaillé dont les résultats donneront la liste des 10 chiens 'faits pour vous'.