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Enrico « Henry » De Luca naît dans une famille bourgeoise napolitaine ruinée par la guerre qui a détruit tous ses biens. Ses parents trouvent un logement de fortune dans le quartier populaire et surpeuplé de Montedidio. Sa sœur cadette et lui grandissent dans « la maison de la ruelle »[2] entre une mère attentive, mais impérieuse et humiliée par sa nouvelle pauvreté et un père bienveillant, mais « trop lointain »[2] : « À nous autres enfants, moi d'abord, par ordre d'apparition, puis ma sœur, on nous donna une éducation qui me sembla toujours appropriée au manque d'espace et de moyens ; on parlait à voix basse, on se tenait bien à table, essayant de ne pas salir le peu de vêtements décents que nous avions. »[2] La famille De Luca vit isolée et ne se mêle pas à la population de son quartier. Cette nouvelle position sociale ressentie comme une déchéance et l'éducation rigide des parents rendent l'atmosphère familiale oppressante.
Le travail acharné du père ramène toutefois la famille à meilleure fortune et lui permet de s'installer dans « la belle maison »[2] située dans un quartier de maisons neuves construites sur la colline au-dessus de Mergellina(en), où « nul ne disait d'où il venait, ils semblaient tous avoir poussé en ce lieu en même temps que les maisons »[2]. L'adolescence de Erri De Luca dans ce nouveau quartier n'est pas plus heureuse : « Dans la maison de la ruelle nous mangions sur le marbre de la table de cuisine, assis sur des chaises paillées comme des chaises d'église. Il fallait saisir les choses doucement, les accompagner pour éviter les chocs. L'espace était réduit, le moindre geste faisait du bruit. Dans la maison suivante, à table, il y avait des nappes, des chaises rembourrées et on parlait, on se taisait aussi, d'une autre façon : on racontait les choses de l'école et l'air s'assombrissait car, bien que travaillant, nous rapportions des notes insuffisantes. Les reproches s'étendaient à tout le reste, coupaient l'appétit. Je sentais le poids de la nourriture, de la chaise, du temps ; alors que même le marbre était léger à la table sur laquelle j'avais appris à ne pas faire de bruit, à laquelle j'apportais les nouvelles de mes bonnes notes »[2].
La jeunesse d'Henry De Luca n'est pas une époque heureuse à l'exception des quelques jours de vacances passés sur l'île d'Ischia : « Je ne peux pas dire que j'ai été heureux, enfant. Sauf durant les étés sur l'île d'Ischia, en face de Naples. Nous y possédions un cabanon sans eau courante et ma mère nous laissait en totale liberté. Pieds nus, comme des sauvageons, en intimité avec la nature, qui elle-même n'était pas tendre : elle brûlait, piquait. Il fallait s'en défendre. J'ai donc su tout de suite que la beauté avait un prix. Elle n'était ni gratuite, ni donnée. Pour moi, le bonheur est cette possibilité d'arracher à la vie un petit butin. »[3]
Ses romans se situent tous à Naples et ont tous un fondement autobiographique. « Mes romans se ressemblent parce que le personnage principal en est la ville de Naples. Tous les autres protagonistes sont des fourmis, installées sur les pentes du volcan. »[3]. L'italien est pour lui une seconde langue et il a toujours parlé le napolitain avec sa mère jusqu'à sa mort en 2009 tandis que son père tenait à ce que sa sœur et lui parlassent un italien parfait. Erri De Luca revendique ce double héritage, son appartenance d'écrivain à Naples et son amour de l'italien, la langue de son père dans laquelle il reconnaît sa patrie. Le père du jeune héros de Montedidio (2001) dit à son fils : « Nous vivons en Italie... mais nous ne sommes pas Italiens. Pour parler la langue nous devons l'étudier, c'est comme à l'étranger, comme en Amérique, mais sans s'en aller... C'est une langue difficile... mais tu l'apprendras et tu seras Italien »[4]. Parler l'italien était après-guerre un signe de promotion sociale et a servi à la famille De Luca à marquer ses distances avec son quartier de Montedidio : « Nous ne parlions pas napolitain. Nos parents se défendaient de la pauvreté et du milieu avec l'italien. »[2]. Erri De Luca qui voit l'italien « comme une étoffe, un vêtement sur le corps nu du dialecte, un dialecte très à l'aise dans l'insolence »[4] utilisera le caractère imagé et savoureux du napolitain dans ses romans et le mettra dans la bouche de ses personnages.
Son père pour qui il éprouva toujours de l'admiration lui a transmis sa passion des livres. Son lit d'enfant était installé dans une pièce remplie de livres, de romans et d'essais sur la Deuxième Guerre mondiale. « Je n'avais pas de chambre d'enfant : j'étais l'hôte des livres de mon père »[3]. Il hérite de son père le goût des livres et de la lecture comme plus tard il héritera de sa bibliothèque. Le jeune lecteur qu'il était a écrit également très tôt et l'écriture a été la véritable compagne de son adolescence.
À à peine seize ans, il se déclare communiste. Il s'indigne de la mainmise de la marine américaine sur la ville et des injustices sociales à Naples et dans le monde, il s'indigne contre la politique du maire Achille Lauro. Erri De Luca dans Tu, mio fera dire à son jeune héros qui s'adresse à son père : « Je vois notre ville tenue en main par des gens qui l'ont vendue à l'armée américaine.… Je vois que personne ne s'en soucie, personne ne s'en indigne, n'en a honte. Je vois que la guerre nous a humiliés. Ailleurs, elle est finie depuis longtemps, chez nous, elle continue… je sais qu'un impérieux besoin de répondre est en train de s'imposer physiquement à moi. »[5].
En 1968, dès ses études secondaires terminées, le jeune Henry De Luca quitte la maison familiale pour Rome et s'engage dans l'action politique révolutionnaire. À cette époque où il retrouve une famille parmi les manifestants qui demandent le retrait des forces américaines du Vietnam, il change son prénom de Harry lui venant d'une grand-mère d'origine américaine en Erri[1], par simple transcription phonétique de la prononciation italienne de « Harry[6] ». Il devient anarchiste en lisant Hommage à la Catalogne de George Orwell[7]. Il participe en 1969 au mouvement d'extrême gaucheLotta Continua et en devient l'un des dirigeants[8], responsable de son service d'ordre, jusqu'à sa dissolution à l'été 1977. N'imaginant pas d'entrer dans la clandestinité et dans la lutte armée comme certains de ses camarades, le jeune homme entre en 1978 chez Fiat où il participe à toutes les luttes ouvrières, même violentes. Il y reste deux ans jusqu'à l'échec des mouvements sociaux à l'automne 1980 au moment des licenciements massifs auxquels procède le siège de Turin. C'est à cette époque que prennent fin ses douze années de lutte politique. Il poursuivra alors jusqu'en 1995 une vie d'ouvrier solitaire et itinérant. Cette vie d'ouvrier sans qualification est rude : il passe un mois à Milan dans le bruit infernal d'un marteau piqueur à casser une dalle blindée dans un souterrain dont il ressort chaque soir entièrement sourd avec les paupières qui tremblent, rapporte Caterina Cotroneo dans sa thèse de doctorat consacrée à Erri De Luca et Naples[9]. Il sera manœuvre dans sa ville natale après le tremblement de terre de novembre 1980, puis fuyant les lois spéciales de son pays, il trouvera refuge en France en 1982 où il travaillera sur des chantiers dans la banlieue parisienne. « On se tenait à distance pour ne pas finir dans les procès sommaires des lois d'urgence... »[10].
En 1983 il se prépare à s'engager comme bénévole dans une action humanitaire en Tanzanie pour y installer des éoliennes et améliorer l'approvisionnement en eau des villages dans la brousse. C'est dans un centre de formation en Italie avant son départ pour l'Afrique orientale qu'il découvre une Bible par hasard et que naîtra sa passion pour l'Ancien Testament et l'hébreu. Souffrant de malaria et de dysenterie, il doit la vie sauve à une sœur du centre qui le réhydrate avec du bouillon de poule, cuiller après cuiller. Il ne pourra rester qu'un mois en Afrique d'où il est rapatrié sur un lit d'hôpital[9]. De retour en Italie, n'appartenant à aucun « tableau de malfaiteurs » comme il l'expliquera dans son livre Sur la Trace de Nives, il continue sa vie d'ouvrier, poursuit l'étude des textes sacrés, se passionne pour l'alpinisme où il excellera et termine Acide, arc-en-ciel (1992) commencé en 1976.
Pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine (1992-1995), dans l'ex-Yougoslavie, Erri De Luca est chauffeur de camion dans des convois humanitaires destinés à la population bosniaque.
Il se sent proche aujourd'hui du mouvement altermondialiste. Solidaire du mouvement No Tav opposé à la construction de la ligne grande vitesse Lyon-Turin, il est accusé d'incitation au sabotage par la société Lyon Turin Ferroviaire L.T.F. S.A.S.[11]. Le procès s'est ouvert à Turin le 28 janvier 2015[12],[13] et reporté au 16 mars. Le verdict fut prononcé le 19 octobre 2015 : le parquet ayant demandé 8 mois de prison ferme, il est finalement relaxé[14].
Pendant toute sa vie d'ouvrier qui durera dix-huit ans, Erri De Luca se lève très tôt, à cinq heures chaque matin, et se plonge dans son dictionnaire et sa grammaire d'hébreu pour traduire un morceau des Écritures et se l'approprier. Cette lecture matinale lui donne l'énergie nécessaire pour affronter une journée de travail qui le vide de ses forces. Les heures libres du soir peuvent dès lors être consacrées à l'écriture personnelle qu'il considère comme une récréation. C'est ainsi que naîtra une œuvre double de fiction romanesque et de réflexion sur l'Ancien et le Nouveau Testament.
Il écrit ses premiers textes sans l'intention de les publier, mais la maladie de son père le décide à envoyer son manuscrit à un éditeur. Erri De Luca souhaitait que son père pour lequel il était, à près de quarante ans, un fils égaré soit fier de lui. À ce père mourant, à ce lecteur passionné qui ne peut plus lire, il a le temps de mettre entre les mains son premier livre comme une manifestation concrète de cette voie nouvelle d'écrivain qu'il a choisie. « Quand j'écris, je chuchote parce que je pense qu'il est resté aveugle même là où il est, et qu'il n'arrive pas à lire la page derrière mon épaule. Il aimait les histoires et je suis encore là pour les lui raconter, » dira-t-il plus tard[10]. Non ora, non qui paraît en Italie en 1989 et, en France, sous le titre inverse Une fois, un jour aux éditions Verdier en 1992, puis sous le titre Pas ici, pas maintenant aux éditions Rivages en 1994 dans une traduction de Danièle Valin[15]. Dans ce premier livre autobiographique, le narrateur se souvient de ses années d'enfance dans un petit appartement situé dans une ruelle obscure de Naples dans lequel il devait jouer sans faire de bruit et obéir à l'injonction maternelle : pas ici, pas maintenant. Ce hic et nunc qui aurait permis à l'enfant de vivre pleinement le temps de ses jeux ainsi entravé se rappellera plus tard à l'adulte qu'il est devenu : « Tu avais raison, la plupart des choses qui me sont arrivées n'étaient que des erreurs de temps et de lieu et l'on pouvait bien dire : pas maintenant, pas ici. »[2] Le narrateur interroge le mystère de cet enfant rêveur et taciturne qu'il était, sensible aux reproches de ne pas être l'adolescent brillant souhaité par sa mère, le mystère de cette mère si proche et si lointaine et de leur incompréhension mutuelle : « Tu héritas d'un fils inapte aux devoirs que tu lui réservais, un enfant troublé qui, au jeu de l'incompréhension avec toi, accumulait des bribes d'identité. »[2] Dans ce récit dur et fier, poétique et poignant, le narrateur évoque les figures aimées, l'ami d'enfance qui s'est noyé, l'épouse disparue, la servante au grand cœur de ses parents : « Nous avons vécu avec des personnes que nous aimions sans le savoir, que nous maltraitions sans nous en douter : un beau jour elles disparaissent et on n'en parle plus. Elles ont laissé une odeur d'eau de javel dans notre main qu'elles ont serrée, une caresse rêche et maladroite, elles ont lavé nos sols en chantant avec une gaieté que nous n'avons jamais ressentie. Telle fut leur vie irréductible que nous avons ignorée tant qu'elle fut parmi nous et dont aujourd'hui nous prenons conscience seulement parce que nous l'avons perdue. Je t'en parle, maman, car il en sera de même entre nous. »[2]
Après ce premier livre, paraissent ensuite régulièrement des romans : Acide, arc-en-ciel (Rivages, 1994), Tu, mio (Rivages, 1998), Trois chevaux (Gallimard, 2000) et des nouvelles En haut à gauche (Rivages, 1996).
Erri De Luca a fui Naples à dix-huit ans avec sa famille, mais sa ville natale est la toile de fond de chacun de ses romans et ceux-ci ont toujours un fondement vécu par l'auteur comme dans Tu, mio, dans Montedidio qui reçoit le prix Femina étranger en 2002 et, plus tard, dans Le Jour avant le bonheur, dont les jeunes héros pourraient être des frères. Montedidio est l'histoire d'un gamin de Naples de treize ans à qui son père offre pour son anniversaire un « boumeran »[4] qu'il garde toujours près de lui et qui est mis en apprentissage chez Mast'Errico, un menuisier de leur quartier, un brave homme qui héberge dans sa boutique un cordonnier roux et bossu, Rafaniello. Le jeune garçon esseulé par l'hospitalisation de sa mère trouvera un réconfort auprès de ce cordonnier qui répare les chaussures des pauvres de Montedidio sans se faire payer et qui lui raconte le temps où il s'appelait Rav Daniel et où il étudiait « les choses de la foi »[4] ainsi que « le métier des souliers »[4] dans le Talmud. Il lui raconte aussi son pays dont les habitants ont disparu dans la guerre et lui révèle qu'il possède une paire d'ailes dans l'étui de sa bosse pour voler jusqu'à Jérusalem.
Il ne lui parle pas seulement de son histoire, mais aussi de l'Histoire sainte : « Rafaniello dit qu'à force d'insister, Dieu est contraint d'exister, à force de prières son oreille se forme, à force de larmes ses yeux voient, à force de gaieté son sourire point. Et je pense : comme le boumeran. À force d'exercices le lancer se prépare, mais la foi peut-elle venir d'un entraînement ? Je répète ses mots en les mettant par écrit, plus tard peut-être je les comprendrai. »[4] Tout ce que lui dit Rafaniello, le jeune garçon le consigne par écrit avec soin sur un rouleau de papier que lui a donné l'imprimeur de son quartier. Il trouve également un réconfort dans l'amour de Maria qui a le même âge que lui, qui est aussi seule que lui et que le propriétaire de l'immeuble harcèle. Il la protègera et fera avec elle l'apprentissage de la sexualité. Si pour Mast'Errico « 'A iurnata è 'nu muorzo »[4], si la journée est une bouchée et qu'il faut travailler vite, pour notre jeune héros son enfance sera également une bouchée, il devra mûrir rapidement : « Au printemps, j'étais encore un enfant et maintenant je suis en plein dans les choses sérieuses que je ne comprends même pas. »[4]Montedidio est présenté sous la forme du journal intime de son jeune héros qui découvre peu à peu la bonté et la bienveillance comme les dangers du monde des adultes, la force de l'amour comme une alliance contre le monde extérieur et également en lui « une force amère capable d'attaquer »[4]. La magie de ce roman sensible tient à la noblesse des sentiments de ce jeune garçon respectueux et courageux, à la coloration biblique des récits de Rafaniello, au symbolisme de cette chronique du passage à l'âge des responsabilités, aux aphorismes du patron menuisier en dialecte napolitain, à la peinture savoureuse de toute cette communauté qui vit dans les ruelles étroites de ce quartier pauvre de Naples : « Gigino qui vend des pizzas et travaille la pâte à coups de claques et de pirouettes tout en pivotant distraitement vers le feu où, au vol, avec la pelle, il retourne dix pizzas en deux secondes »[4], donna Assunta la blanchisseuse qui étend « sa lessive avec des pinces à linge sur toute une moitié de la ruelle »[4], le curé don Petrella que les habitants ont surnommé don Frettella, don Pressé, parce qu'il expédie sa messe, une habitude contractée pendant la guerre au moment des bombardements[4]. « En napolitain, Montedidio signifie 'la montagne de Dieu'. Du haut de Montedidio, d'un saut vous êtes déjà au ciel. À l'image de ce quartier où la magie et le sacré se mêlent au quotidien, le roman associe la réalité au surréel, la douceur à l'amertume, le symbole au réel, la poésie au dénuement. »[16]
Quelques années plus tard, après un recueil de nouvelles Le Contraire de un (Gallimard, 2003), Le Jour avant le bonheur (Gallimard, 2010) réunit les grands thèmes des romans précédents d'Erri De Luca : l'enfance livrée à elle-même et le difficile apprentissage de la vie, les ruelles de Naples et l'âpre beauté de la nature qui l'entoure, l'amour sublimé et meurtri, l'exil enfin. Le narrateur, un jeune orphelin, vit seul dans un simple réduit. Sa solitude est adoucie par la présence protectrice de don Gaetano, le concierge de l'immeuble qui s'est pris d'affection pour l'enfant. Dans sa loge, devant un plat de pâtespatates, don Gaetano lui apprendra l'histoire de sa ville et de sa libération par elle-même de l'occupation allemande : « Ce soir-là dura plus longtemps que les autres. Don Gaetano me passait le relais d'une histoire. C'était un héritage. Ses récits devenaient mes souvenirs. Je reconnaissais d'où je venais, je n'étais pas le fils d'un immeuble, mais d'une ville. Je n'étais pas un orphelin de père et de mère, mais le membre d'un peuple »[17]. Leurs soirées se terminent par une partie de scopa avant l'école du lendemain : « À l'école, j'écoutai intensément les cours. Je me rendis compte à quel point les choses que j'apprenais étaient importantes. C'était merveilleux de voir un homme les mettre devant une assemblée de jeunes assis, pleins d'élan dans leur écoute... Merveilleux les noms des lunes qui entouraient Jupiter, le cri de Mer, mer des Grecs à la fin de leur retraite, le geste de Xénophon qui l'écrivait pour le perpétuer. Merveilleux aussi le récit de Pline sur le Vésuve explosé. »[17] Don Gaetano l'initiera aussi aux travaux manuels, à l'électricité et à la plomberie et même à la sexualité en lui demandant de le remplacer auprès de la veuve du deuxième étage, « une belle femme brune comme les mûres de septembre. »[17] Il le protègera de son mieux contre les dangers de cette ville violente, de cette « ville qui contient toutes les époques. L'immeuble et les habitants sont le Moyen Âge qui a enfilé le pantalon du présent. »[17] Ce roman envoûtant et poétique est une œuvre de transmission et d'héritage comme l'étaient déjà Tu, Mio et Montedidio.
Etat neuf, plats et coiffe impeccables.Pas de traces particulières. Edition originale notée "première édition" qui bénéficie, en couverture et au 4e plat, d'un vernis sélectif brillant sur fond mat-> collection. Dépôt légal 05/11,date d'impression 04/11, non cotée.Compte 62 planches soit 63 pages.Scénario: Lucas Blengino, dessin: Denys, couleur: Delf. Envoi soigné dès réception de la commande.